Un bijou, une histoire

Un bijou, une histoire

L'usage du bijou apparaît dés la préhistoire et on ne parle pas encore de bijoux mais d'ornements. Les premiers ornements découvert datent de 100.000 à 135.000 ans.
Un site en Afrique ( Blombos ) a découvert 41 coquillages percés, présentant des perforations et des facettes datant de près de 75,000 ans ou l'on suppose, au vue des facettes d'usure, qu'il devait servir de collier.


L'analyse des premiers objets de parure découvert, permet d'en distinguer deux types :
les parures issues de la simple collecte (l'intervention de la main de l'homme ne créant que le moyen de les attacher ou les suspendre) et les parures inventées (à partir d'une modification totale ou partielle du matériau d'origine).

Les premières parures supérieurs retrouvées, étaient surtout faites en coquillages ou en dents de divers animaux.
Une classification a permis de mettre en lumière que l'usage de certaines dents dans les parures, n'étaient pas forcément en lien avec la faune et la flore sauvage présentes, chassés dans le territoire par les hommes.

Pour ce qui est des parures inventées, souvent elles privilégient les matériaux tels que l'os, les bois de cervidés, quelques minéraux tendre comme le calcaire, lignite. La facture et la diversité de ses parures étaient déjà remarquables pour l'époque.

Peu de temps après, la perle se développe. Façonnée dans de nombreux matériaux (coquillage, os…), elle est assemblée dans une multitude de formes (coiffes, installations sur les vêtements, parures de bras ou de jambes…).

Les bijoux de la période antique.

Dés l'arrivé du métal, et principalement celle de l'or, les divers techniques en orfèvrerie se sont considérablement développés, tels que le filigrane, la granulation, l'emboutissage. Il existe une grande variété de parures de qualité à cette époque.

Dans la méditerranée, les centres de bijouterie fleurissent partout. Les fabricants voyagent, pour s'installer dans les comptoirs d'échanges dans lesquels ils pourront faire commerce avec de nouveaux clients. Ils emportent avec eux savoir-faire et techniques et les modifient et agrémentent en fonction des goûts et attentes de leurs clients.

En Amérique, les peuples précolombiens vouaient une admiration à l'or, pour eux sa symbolique étaient extrêmement forte et il n’aspiraient pas à posséder d'or.
En Afrique antique, chez de très nombreux peuples d'Afrique de l'Ouest, la bijouterie est déjà un art.

En Europe, le peuple celte et le premier, réputé pour la qualité de ses parures et de ses bijoux. Comme pour beaucoup de cultures antiques, les connaissances sur l'orfèvrerie celte se base sur ce qui a été retrouvés dans les tombes, car, déjà à cette époque, les celtes enterraient leur mort avec leur bijou, symbole de leur rang social. Les Celtes enterraient leurs monarques avec des colliers de pierres précieuses, des anneaux de verre, des bracelets, et des parures d'or et de bronze.

Les bijoux celtes sont souvent colorés: ils associent l'or à du corail, de l'or ou encore de l’émail.

Dans l’Égypte ancienne, l'or et l'argent sont associés aux dieux; l'or représentait leur chair et l'argent leur os. Ces métaux possédaient les mêmes caractères inaltérables ainsi qu'une brillance sans pareil. Après avoir été associés aux divinités, l'or fût associé aux puissants. Les Égyptiens possédaient une grande maîtrise de la taille de pierre, de la faïence et bien d'autres.

En Afrique antique, la bijouterie était déjà un très grand art chez de nombreux peuples de l'Ouest.

Certaines tribu, principalement dans le sud du Mali, exploite de petits gisements d'or depuis très très longtemps.

Certaines femmes, surtout les plus aisées, portent en signes de richesse, des boucles d'oreilles torsadés en or, enduit d'une patine.

Teindre les bijoux d'or est une spécialité d'un peuple, celui de Peul. Ils trempaient, dans un bain composé de végétaux et de rouille, duquel, lors du trempage du bijou, celui ci ressortait enduit d'une couleur rougeâtre, sans pour autant pour de son éclat.

Pour les femmes moins aisées, ne pouvant pas se permettre d'acheter des boucles d'oreilles en or, se rabattaient sur des bijoux en paille, imitant les effets de l'or torsadé. (même déjà à cette époque, existaient les « contrefaçons »)

A partir du moyen âge, connaît une pénurie d'or en Europe, les techniques de dorure se perfectionnent alors. Il n’existe pas de séparation entre les arts majeurs et mineurs, les bijoux et objets d’orfèvrerie sont essentiellement au service de l’Église (Reliquaires, Autel, des images pieuses...). Cette période est particulièrement riche du point de vue du travail de l'or et de l'émail ainsi que le travail de l'enluminure. L' orfèvrerie et les bijoux sont principalement des mises en scène de passages bibliques, de représentation de Saints. Ces objets sont très riches de motifs, de pierres et de perles.

Au 19éme siècle, la mode des bijoux est restée relativement immuable pendant de nombreux siècles et réservée à une certaine élite, à un certain code.

Les bijoux et parures étaient ornés de pierres soigneusement choisies en fonction du rang de qui devait les porter, ce qui représentait un certain coût et n'était pas à la portée de toutes les bourses.
Avec l'arrivée de la révolution industrielle, qui passe d'une industrie agraire et artisanale à celle d'une industrie commerciale et industrielle, l'apparition de la production en série ont permis de rendre accessibles des produits autrefois considérés comme luxueux.

A partir des années 1900 est arrivé aussi l'art nouveau, concernant la création de bijou. Qu'est ce que c'est ?

C'est un mouvement artistique qui se développe dans de nombreux pays mais surtout en France et en Belgique. Il se détourne des canons ancestraux pour mettre à l'honneur la main d’œuvre artisanale, dans lequel la création et l'esthétique prime sur la valeur des matériaux.
On retrouve comme principales inspirations pour ce courant : la beauté de la nature, le corps de la femme résultant à des courbes sinueuses en "coup de fouet", caractéristique de ce mouvement.

Cet art a permis aux fabricants de bijoux, de se détacher de la valeur marchande de l'objet, pour laisser place à la créativité, la fantaisie. Ils n'étaient plus alors des marchands mais des artistes, des créateurs, laissant place à l'imagination, le désir.
Cela a permis d'introduire de nouveaux matériaux dans la fabrication d'article dis de luxe, des matières non nobles, comme des pierres semis précieuses, de l'ivoire, des écailles, des perles baroques, etc...
La plupart des bijoux réalisés à cette époque étaient des peignes, 
des broches et aussi des pendentifs

En Europe, la Première Guerre mondiale est un tournant dans l'histoire du bijou car l'or est donné aux gouvernements pour participer à l'effort de guerre et les artisans sont mobilisés ou reconvertis dans l'industrie des armes.
Les bijoux d'alors sont dans des métaux simples (fer, cuivre, aluminium) et prennent un signifiant plus grand du fait des séparations définitives ou non dues à l'époque.

Dés 1930, en raison de la seconde guerre mondiale, l'industrie du bijou se paralyse. Dés lors, les bijoux simples ré apparaissent. Des bijoux pour les soldats, aux bijoux patriotiques sont fabriqués pour l'occasion.

Avec la fin de la seconde guerre, le niveau de la vie s'améliore doucement avec la reprise du plein emploi. L'augmentation des salaires permet de meilleures conditions de vie et les bijoux reprennent leur place dans la vie de tout les jours.

A partir des années 1950, on peut distinguer clairement trois grands secteurs :

  • La joaillerie qui fabrique des pièces uniques ou en série limitée dans des matériaux prestigieux ;

  • la bijouterie fantaisie, qui produit des pièces en série ou en série limitée dans des métaux non nobles et/ou avec des matériaux innovants tel que le plastique... ;

  • la bijouterie artisanale, qui fabrique des pièces uniques ou en série limitée.

Cette forme d'expression artistique apparue autour des années 1950 sort du cadre traditionnel de la bijouterie en laissant place à de nouveaux codes de création, de nouveaux matériaux et étant accessible à de nouveaux corps de métiers artistiques, tels que peintre, sculpteur, écrivain.

Ce mouvement a permis de donner une dimension culturelle au bijou dans le but d'exprimer l'imaginaire des artistes et créateurs. Cette liberté créatrice a amené les artistes a intégrer des matériaux tels que du bois, du papier, du plastique ou encore des objets de récupérations dans leurs bijoux.

Les dernières décennies ont vu apparaître de nouveaux secteurs tels que:

  • le bijou contemporain qui s'appuie sur de nouveaux codes, créant ainsi une rupture avec la tradition du bijou de luxe. L’esthétique s'efface au profit du sens et du concept. Les bijoux souvent engagés et nous questionnent sur notre rapport au corps, à la politique, à l'écologie, au luxe, etc. De même le bijou contemporain ne s'interdit aucun médium, il peut utiliser des matériaux traditionnels ( or, argent, diamants etc..) tout comme des matériaux innovant ( bois, papier, matière organique, objet de récup, verre, acier, plastique etc...)

  • le bijou fantaisie, un ornement qui suit la tendance et est fabriqué industriellement dans le but d'en produire en grand nombre, avec des matériaux non précieux afin de toucher un large panel de personnes et de tout budget.

  • le bijou de couture, un accessoire pour vêtement de haute couture. Il se distingue par son style, sa forme et ses matériaux originaux. Il est souvent de taille imposante aux combinaisons chromatiques atypiques. Ces bijoux peuvent être présentés lors de défilés par des stylistes ou couturiers. Ils sont souvent réalisés par des artisans dont le nom reste anonyme.

Pour conclure, Adopte ton bijou vous propose une large gamme de bijoux, principalement en acier inoxydable et en bois, dans des tendances très variés. Du style très chic, très glamour, à l'extravagance ou encore très discret, nous vous proposerons toujours une qualité de produit au top, avec une garantie de 6 mois à 2 ans, un service après vente génial, un envoi et une livraison gratuite très rapide.

Retrouvez notre article "Pourquoi choisir nos montres en bois"

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